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EN SAVOIR PLUS

Le rendez-vous bien-être animal | Apiculture et bien-être animal : quelques notions de base

LLe rendez-vous bien-être animal | Apiculture et bien-être animal : quelques notions de base

Chaque semaine, la Chaire bien-être animal vous propose sur son site internet une nouvelle ressource en lien avec le bien-être animal ! Ce rendez-vous est relayé tous les mardis sur Facebook, Linkedin et Instagram avec le hashtag #LeRdvBEA. Suivez-nous !

>> Le « Rendez-vous bien être animal » de la semaine

Mannaïg de Kersauson est vétérinaire, agricultrice et apicultrice. Elle est également référente de l’Observatoire de la Mortalité et des Affaiblissements de l’Abeille mellifère (OMAA) pour la région Auvergne Rhône-Alpes.

Elle nous partage sa vision du bien-être des abeilles en apiculture, et les différences qu’il existe notamment avec les animaux domestiques en terme d’évaluation du bien-être. Elle évoque avec nous quelques pratiques pour favoriser le bien-être des abeilles lors d’interventions apicoles. Et enfin, elle nous sensibilise quant à l’importance pour l’apiculture de favoriser des environnements riches et l’agroécologie.

Pour accéder à la vidéo, cliquez sur l’image :

>> Les précédents « Rendez-vous bien être animal »

>> Pour retrouver tous les « Rendez-vous bien être animal », allez sur le site de :

 CHAIRE Bien-être animal

 

 

Utopie Urbaine : imaginons la ville de demain

UUtopie Urbaine : imaginons la ville de demain

Dans un monde où les innovations technologiques et l’urbanisation accélèrent, nous sommes confrontés à une question essentielle : quels compromis et espoirs pour réconcilier modernité et environnement ?

En faisant travailler vos imaginaires, nous aborderons les usages de nos villes de demain, mais aussi leur résilience, les avancées technologiques, la sécurité et bien d’autres sujets !

En partenariat avec : la maison de l’écologie

> Programme : 

  • 19h – 20h | Notre jeu P.O.V : Pour des discussions interactives et inspirantes autour des défis écologiques et urbains
  • 20h – 21h30 | Un voyage collectif dans le futur : Ensemble, et avec l’aide de l’IA nous explorerons les visions possibles de la ville de demain 
  • 21h30 – 23h | Un apéro communauté : Poursuivons les échanges dans une ambiance décontractée, autour d’un verre

 

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

Scène 27

Comment sont élaborés les simulateurs d’empreinte carbone ?

CComment sont élaborés les simulateurs d’empreinte carbone ?

Alors que Paris accueillait les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, Laetitia Guérout, élève-ingénieure au département biotechnologies et bioinformatique, et stagiaire chez WeCount, a contribué au développement d’un calculateur d’empreinte carbone destiné aux supporters.

Cet outil pédagogique permet de mesurer les émissions de CO2 liées aux transports, à l’alimentation et à l’hébergement pour se rendre aux Jeux. L’objectif ? Profiter du tremplin exceptionnel que sont les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 pour éduquer un maximum de spectateurs au sujet de la lutte contre le changement climatique et déclencher l’envie d’agir. « L’objectif n’étant pas de culpabiliser les spectateurs, mais bel et bien de pouvoir leur apporter des connaissances et des clés d’action », explique l’étudiante.

>Simulateur d’empreinte carbone individuelle : comment sont-ils élaborés ?

Laetitia GuéroutOutil de sensibilisation idéal du grand public, le simulateur d’empreinte carbone permet de prendre conscience des usages individuels qui contribuent le plus au changement climatique, et de découvrir les actions qui auraient le plus d’impact pour réduire son bilan carbone. La prise en main se veut facile, rapide et ludique.  « C’est un questionnaire qui permet de calculer en quelques minutes les émissions associées à différents postes comme le transport, l’alimentation, ou encore l’hébergement », introduit Laetitia Guérout. Basé sur des facteurs d’émissions provenant d’une base de données de l’ADEME, le calculateur estime ainsi un équivalent en kg ou tonnes de CO2 émis. « Le CO2 n’est bien sûr pas le seul gaz à effet de serre émis par les activités humaines, cependant, ramener le calcul à un équivalent en tonnes de CO2 pose un chiffre sur le concept parfois flou que sont les émissions de gaz à effet de serre. Cela le rend plus concret dans l’esprit des gens. Grâce à ces facteurs d’émission et aux réponses de l’utilisateur à un panel de questions simples, le simulateur affiche un impact chiffré. Et surtout, à l’issue du questionnaire, l’utilisateur dispose de pistes d’actions lui permettant d’agir sur son empreinte carbone et de la réduire. S’il souhaite aller plus loin, des ressources sont également mises à sa disposition pour en apprendre davantage sur le sujet. C’est un outil de sensibilisation et de mise en action assez puissant», poursuit l’étudiante de l’INSA Lyon en stage chez WeCount.

>Le cas des JO 2024 : le poste des transports

À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, Laetitia Guérout a participé à l’élaboration de celui-ci d’une plateforme dédiée à l’évènement mondial. « Un calculateur d’empreinte carbone qui cible un évènement particulier ne considère pas exactement les mêmes postes d’émission qu’un calculateur d’empreinte carbone lié aux activités quotidiennes, même si certains postent se retrouvent presque systématiquement comme le transport ou l’alimentation. »
En premier lieu, le développement de l’outil a donc nécessité un important travail de définition du périmètre de calcul. « Il faut réussir à ne pas oublier de poste d’émission important, tout en n’alourdissant pas trop le questionnaire pour qu’il reste rapide et simple à remplir. L’idée est donc de cibler (…)

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Faire face aux maladies de société

FFaire face aux maladies de société

Selon les données du 6e rapport du GIEC, le changement climatique est la plus grande menace pour la santé humaine. Maladies cardiovasculaires causées par les hausses des températures, maladies respiratoires liées à la pollution atmosphérique, maladies animales transmissibles à l’homme causées par l’effondrement de la biodiversité et l’agriculture intensive, ou encore problèmes de santé mentale, avec le développement de troubles anxieux et des traumatismes causés par les catastrophes naturelles.

Toutes ces maladies de société ont un trait commun : « Elles sont intrinsèquement liées aux nouveaux modes de vie de nos sociétés industrialisées. C’est un constat difficile, dont il ne faut pas se détourner », ont affirmé Marianne Chouteau et Adina Lazar, enseignantes chercheuses à l’INSA Lyon. À l’occasion du deuxième séminaire « Let’s look up! » en mai dernier, le collectif de chercheurs et d’enseignants-chercheurs de l’INSA Lyon et de l’Université Lyon 1 ont exploré cette thématique.

>> Le cas des zoonoses
Les dernières décennies ont montré une accélération dans l’émergence de zoonoses, ces maladies qui passent de l’animal à l’homme. Déjà identifié depuis le Néolithique, il est désormais connu que ce mécanisme de contamination peut être à l’œuvre dans différents cas : lors d’un contact direct avec un animal contaminé ; par l’intermédiaire de l’environnement (eau, sols) ; par l’intermédiaire d’un animal vecteur ; ou encore par la consommation d’aliments d’origine animale contaminés. C’est avec la présentation détaillée de cette pathologie bovine que débute la présentation de Thierry Baron1,chef de l’Unité Maladies Neurodégénératives de Lyon. Après des années de recherches sur les maladies à prions, il dirige aujourd’hui des études sur la maladie de Parkinson et autres variants. À travers ses travaux, il a pu montrer que le développement de cette maladie pouvait être favorisé par l’exposition à divers composés naturels ou artificiels comme les pesticides. « Les maladies à prions sont, dans la plupart des cas, considérées comme sporadiques, et leur cause est inconnue. Mais parfois des clusters de malades sont observés localement, il est alors possible d’aller rechercher les déterminants possibles de ces maladies par des enquêtes de terrain », explique le directeur de recherches de l’ANSES.

>> Environnement et technologie : les autres déterminants de la santé
Dans les années quatre-vingt, la crise de la vache folle avait sévi en Europe, causé notamment par la concentration d’animaux d’élevage. La crise avait entraîné des victimes humaines, des milliers de vaches abattues et une crise économique pour la filière bovine, conséquences d’un changement du procédé industriel de fabrication de farines animales. La baisse de la température de cuisson, qui visait à optimiser la qualité nutritive, limiter le coût de production, et réduire l’impact sur l’environnement et le personnel technique, a conduit à une crise de grande ampleur. Ainsi, dans le cas de la crise de la vache folle, la barrière de l’espèce a été franchie : le prion est passé du mouton à la vache, puis de la vache à l’homme via l’alimentation causant 28 décès recensés et confirmés. Intrinsèquement liée à l’organisation industrielle, cette crise a souligné les limites de la logique de performance de nos sociétés. « C’est une illustration de la nécessité de (…)

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Insa lyon 

Santé : mieux comprendre les expositions environnementales / Soirée Pop’Sciences Mag

SSanté : mieux comprendre les expositions environnementales / Soirée Pop’Sciences Mag

Organisée à l’occasion du lancement du 14e numéro du magazine de l’Université de Lyon, Pop’Sciences Mag Santé[s], une vision globale, cette rencontre aura pour ambition de discuter des liens entre santé et environnement.

Nous ne sommes pas tous égaux face à la maladie. Qu’est-ce qui agit sur notre santé, en dehors des facteurs génétiques et comportementaux (activité physique, tabac, alcool…) ? Cette rencontre met en lumière un concept scientifique récent : l’exposome. Celui-ci fait référence aux différents facteurs environnementaux auxquels chaque individu est exposé tout au long de la vie et qui peuvent avoir un impact sur sa santé (alimentation, air, eau, bruit, pollutions, rayonnements, effets du changement climatique…) : comment les identifier, prendre conscience de leurs conséquences sur la santé et de quelle manière agir pour prévenir leurs effets, à l’échelle individuelle ou collective ?

La rencontre-débat proposera un éclairage sur ces questions grâce aux regards croisés de :


>> PROGRAMMATION

18h30 – Présentation du 14e numéro du Pop’Sciences Mag

18h45 – Rencontre – débat avec Fabrice Vavre et Béatrice Fervers

19h45 – Discussion avec le public

Un exemplaire du Pop’Sciences Mag #14 vous sera remis dans le cadre de cette rencontre.

Événement gratuit – Entrée libre, dans la limite des places disponibles.


Cet événement Pop’Sciences/Université de Lyon est organisé en collaboration avec la Bibliothèque municipale de la Part-Dieu.

Affiche soirée lancement Mag 14

©Pop’Sciences

 

Le Pop’Sciences Mag #14 « Santé[s], une vision globale » a été :

  • Réalisé grâce à la contribution de chercheurs issus des établissements et instituts suivants : Université Claude Bernard Lyon 1, Université Lumière Lyon 2, Université Jean Moulin Lyon 3, Université Jean Monnet Saint-Étienne, Université Grenoble-Alpes, École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon), Institut national des sciences appliquées Lyon (INSA Lyon), VetAgro Sup, École nationale des travaux publics de l’État (ENTPE), École nationale supérieure d’architecture de Lyon (ENSAL), Mines Saint-Étienne, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), Hospices civils de Lyon, Centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne, Centre Léon Bérard.
  • Développé avec le soutien de la Métropole de Lyon, de la Région AURA, du projet LYSiERES²– Sciences avec et pour la société, du projet SHAPE-Med@Lyon et de la CASDEN.

ELEA expérimente la pollution de l’eau

EELEA expérimente la pollution de l’eau

Le cycle de l’eau est une boucle que l’eau parcourt pour se déplacer à la surface de la Terre et sous nos pieds. Malheureusement, l’eau n’est pas toujours propre. La pluie en tombant sur nos déchets, de l’huile de voiture, ou des surfaces métalliques ou plastiques, entraine dans le sol ou dans les cours d’eau, des particules microscopiques qui peuvent être toxiques. Les

Découvrez avec ELEA comment les chercheurs de l’université Gustave Eiffel étudient les pouvoirs de la végétation en épuration des eaux polluées (vidéo 2’28)

Une initiative portée par le service Diffusion des Savoirs et Ouverture à la Société en collaboration avec Nadège Caubrière du laboratoire Eau et Envionnement de l’Université Gustave Eiffel

Retrouvez toute la collection ELEA expérimente sur le portail reflexscience (version française et anglaise sous-titrées)

MIAM Festival | Cosmos

MMIAM Festival | Cosmos

Dans le cadre du MIAM Festival, proposé par la Métropole de Lyon et dédié à l’alimentation, découvrez les jardins nourriciers, jardins émancipateurs avec diverses animations : visite, film et rencontre pour explorer le pouvoir des jardins.

Une double programmation dédiée aux jardins urbains – qu’ils soient familiaux, partagés et d’insertion – avec une visite des plus anciens jardins ouvriers de Lyon, créés en 1916 à Gerland, suivie d’une projection-rencontre à la Maison de l’environnement autour du documentaire La Jungle étroite, en présence de Gautier Chapuis, délégué au Maire de Lyon en charge notamment des jardins urbains.

©DR

« Le livre » est la plus ancienne section (1916) de l’Association des Jardins Ouvriers Communaux de Lyon. Ces jardins ont été créés à l’époque par des ouvriers imprimeurs sur un terrain appartenant aujourd’hui à la ville de Lyon. Ils jouxtent le parc de Gerland. Nous proposerons un court historique des lieux et une visite des jardins. La promenade se terminera par un temps d’échange avec les participant.es sur l’une des parcelles, autour de ce lieu, des plantes, de pratiques du jardinage…

Nous pourrons ensuite aller ensemble, pour celles et ceux qui le veulent, à la Maison de l’environnement pour la projection et rencontre.

Durée : environ 1h.

Tous publics (enfants dès 7 ans, sous la responsabilité de leurs proches)

>> Inscription gratuite, avec possibilité de faire un don en conscience à l’association.

©Benjamin HENNOT

L’association Fraternités ouvrières, à Mouscron en Belgique, ce sont des jardins-vergers sauvages, un grainier comptant six mille variétés de semences, des cours et des ateliers gratuits. Son passeur, porte-parole et cheville ouvrière, c’est Gilbert. Tous les jardiniers curieux de Lille, Bruxelles ou Gand, tous ceux et celles qui veulent lier social et jardinage passent là pour se frotter à sa parole et à son jardin, roboratifs et luxuriants.

A l’issue de la projection, nous échangerons avec Gautier Chapuis, Délégué au Maire de Lyon en charge de la Végétalisation, la Biodiversité, la Condition Animale et l’Alimentation.  Ce sera l’occasion d’évoquer la pratique du jardinage en ville, à travers les jardins ouvriers, familiaux et collectifs et leur histoire, d’explorer leur dimension d’éducation populaire, leur potentiel d’émancipation, leur dimensions politique et sociale, et leur dimension nourricière, ainsi que l’implantation de vergers en milieu urbain.

Durée : 57min.

>> Inscriptions, à prix libre

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :

COSMOS

SAiNTé@Lyon : un projet transdisciplinaire entre santé et environnement

SSAiNTé@Lyon : un projet transdisciplinaire entre santé et environnement

SAiNTé@Lyon : un projet transdisciplinaire qui questionne la relation entre santé et environnement

La pandémie de Covid-19, avec ses controverses médiatisées sur les moyens de prévention (le masque chirurgical, les vaccins), et les stratégies de santé publique adoptées (confinement général), a fait surgir dans le quotidien de la population la thématique de la santé, des épidémies, de ce que l’on était prêt à faire du respect de la vie individuelle pour surmonter la crise ou l’épidémie.

Stéphane Frioux, chercheur au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes – LARHRA, ainsi que Galwen Roques, étudiant en histoire, nous parlent du projet SAiNTÉ@Lyon (pour Santé à Lyon et à Saint-Étienne) : ils travaillent sur le territoire Lyon/Saint-Étienne et questionnent la relation entre santé et environnement à travers la mise en perspective temporelle des problématiques actuelles de risques socio-sanitaires et socio-environnementaux.

Est-ce que vous pouvez me parler du projet en quelques mots ?

Stéphane Frioux : Le projet SAiNTé@Lyon, c’est un projet pluridisciplinaire avec une forte dimension sciences humaines et sociales, puisqu’il est porté par un historien, moi-même, une professeure de sciences de l’information et de la communication, Isabelle Garcin-Marou, et une géographe, Virginie Chasles.

À l’origine, il y avait la question de savoir d’où viennent les préoccupations actuelles sur la relation entre santé et environnement, notamment avec les pollutions : les pollutions urbaines actuelles ou héritées, et de comprendre dans quelle mesure il y avait une prévention vis-à-vis des risques associés à ces pollutions, prévention officielle, pratiquée par les habitants. Nous en sommes au début du projet et il s’est bien lancé avec une complémentarité entre les sites stéphanois et lyonnais.

Comment avez-vous rencontré vos co-porteuses ?

Stéphane Frioux : Isabelle Garcin-Marou, je la connaissais déjà. On s’était fréquenté au sein d’un des LabEx de l’Université de Lyon  « Intelligence des mondes urbains » – LabEx IMU – , et je savais qu’elle avait travaillé autour des risques industriels dans la Vallée de la chimie, notamment en menant des enquêtes sur la perception des risques et des pollutions dans les médias. Elle et moi, nous sommes allés à la journée de présentation de SHAPE-Med@lyon suite à un premier appel à manifestation d’intérêt. Nous avons appris qu’il y avait un projet en germe du côté de Saint-Étienne sur les territoires miniers et post-miniers portés par Virginie Chasles. On a pris contact avec elle et on a décidé de fusionner les deux projets pour avoir quelque chose de plus ambitieux, même si c’était des projets d’amorçage. Ensuite, nous avons fait la réponse à projet en se répartissant les moyens demandés.

[…]

>> Lire l’article complet

En 2022, le projet SHAPE-Med@Lyon (Structuring one Health Approach for Personnalized Medicine in Lyon), a été lauréat du Programme d’Investissement d’Avenir 4 « ExcellencES » de France 2030. 

SHAPE-Med@Lyon est avant tout une belle réussite collective qui fédère 12 partenaires : les universités Claude Bernard Lyon 1 (UCBL) et Lumière Lyon 2, les Hospices Civils de Lyon (HCL), le Centre Léon Bérard, le Centre hospitalier Le Vinatier, VetAgro Sup, CPE Lyon, avec les organismes nationaux de recherche Inserm, CNRS, INRAE, Inria et le Centre International de Recherche sur le Cancer de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Life RECYCLO : vers une meilleure gestion des ressources en eau | Un dossier Pop’Sciences

LLife RECYCLO : vers une meilleure gestion des ressources en eau | Un dossier Pop’Sciences

Alors que le recyclage des eaux usées est encore peu présent en Europe et en France, la start-up lyonnaise TreeWater lance un projet de recyclage des eaux usées à destination des blanchisseries. Avec Pop’Sciences, suivez toute l’aventure du projet Life RECYCLO.

Article rédigé en septembre 2022

Dans le cadre du projet européen Life RECYCLO, la société TreeWater, une start-up lyonnaise issue du laboratoire DEEP de l’INSA Lyon, développe un procédé de traitement et de recyclage des eaux usées pour le secteur de la blanchisserie. L’objectif ? Proposer une meilleure gestion des ressources en eau et réduire le déversement de substances polluantes dans le milieu aquatique. Un projet qui prend place en France, en Espagne  et au Luxembourg de 2021 à 2024.

Partenaire du projet de septembre 2021 à février 2024, Pop’Sciences vous propose de suivre toutes les avancées, les péripéties et les réussites de ce projet au sein de ce dossier mis à jour au fil de l’eau.

>> Le dossier :

Alors que le recyclage des eaux usées est encore peu présent en Europe et en France, la start-up lyonnaise TreeWater lance un projet de recyclage des eaux usées à destination des blanchisseries. Partenaire du projet, Pop’Sciences vous explique : découvrez le projet Life RECYCLO.

Pop’Sciences vous emmène découvrir les coulisses de la fabrication du système de recyclage des eaux usées, un procédé innovant. Suivez pas à pas le développement de la technologie RECYCLO.

Dans le cadre de ce projet, s’est posée la question suivante : cela est-il acceptable, à la fois pour les gérants et les clients de blanchisseries, de laver du linge avec de l’eau recyclée ? Retrouvez dans cet article les résultats de l’enquête sur la perception sociale du projet.

Des enjeux de la protection de l’eau à la mise en place du premier prototype, l’aventure du projet Life RECYCLO a été filmée et a donnée lieu à un documentaire en 3 épisodes.

>> Retrouvez toutes les ressources du dossier :

 Life RECYCLO | Un dossier Pop’Sciences

Recycler les eaux usées de blanchisseries : le projet Life RECYCLO | #1 Dossier Pop’Sciences Life RECYCLO

RRecycler les eaux usées de blanchisseries : le projet Life RECYCLO | #1 Dossier Pop’Sciences Life RECYCLO

Alors que le recyclage des eaux usées est encore peu présent en Europe et en France, la start-up lyonnaise TreeWater lance un projet de recyclage des eaux usées à destination des blanchisseries. Partenaire du projet, Pop’Sciences vous explique.

Article rédigé en février 2022

42 millions de m3 par an, c’est la quantité d’eau utilisée dans le secteur de la blanchisserie en Europe. Un chiffre non-négligeable, d’autant plus dans un contexte de réchauffement climatique où cette ressource va être amenée à être réduite drastiquement. C’est pour tenter de répondre à ce problème que le projet Life RECYCLO a vu le jour. Lancé en septembre 2021 par la société TreeWater, il fait partie du programme LIFE de la Commission européenne, qui finance les initiatives dans les domaines de l’environnement et du climat. Il a pour objectif de mettre en place un système de traitement des eaux usées de blanchisseries pour les recycler et pouvoir ensuite les réutiliser.

Selon la Commission européenne, les pénuries d’eau vont être amenées à augmenter de 50 % en Europe d’ici 2030. En France, nous en consommons actuellement 148 litres par jour et par personne. Une fois utilisées, les eaux sont traitées puis rejetées dans le milieu naturel. Mais elles ne sont que très rarement recyclées. Dans le monde, la réutilisation des eaux usées est très hétérogène selon les pays. Ce sont généralement les états pour lesquels cette ressource est limitée qui utilisent davantage des procédés de recyclage. Mexico réemploie, par exemple, près de 100 % de ses eaux usées pour l’irrigation. En Israël, le taux de réutilisation atteint 80 %. Mais ces exemples ne sont pas majoritaires. En Europe, alors que l’Espagne et l’Italie réutilisent respectivement 8 et 14 % de leurs eaux, la France n’en réemploie que moins de 1 %. En France, comme dans le monde, le principal usage de ce recyclage est l’irrigation agricole.

Recycler les eaux de blanchisseries

On dénombre environ 11 000 blanchisseries en Europe. Leurs eaux usées finissent le plus généralement dans les réseaux d’assainissement publics et ne sont que très peu réutilisées. Le lavage du linge conduit à l’émission de micropolluants tels que les phtalates (DEHP, DEP…), les phénols, les métaux lourds, les solvants ou les surfactants. Et les stations d’épuration ne sont très souvent pas adaptées au traitement de ces molécules particulières, qui terminent alors leur trajet dans notre environnement. Or, même à faible concentration, ces polluants affectent directement le milieu aquatique, les écosystèmes et donc notre santé. Plusieurs de ces substances sont ainsi des perturbateurs endocriniens, cancérogènes et mutagènes.

Station d’épuration © Shutterstock

Le projet Life RECYCLO propose de traiter les micropolluants présents dans les eaux usées de blanchisserie afin de permettre leur réutilisation dans le processus de lavage du linge. Le procédé RECYCLO est un système d’oxydation avancée, qui associe le peroxyde d’hydrogène et les rayons ultraviolets. Ces derniers vont transformer le peroxyde d’hydrogène en radicaux hydroxyles : ce sont alors eux qui vont détruire les polluants. Les rayons UV désinfectent également l’eau en parallèle. Ce procédé a pour objectif de réduire la consommation d’eau potable des blanchisseries de 50 à 80 %, mais également d’éliminer 90 % des polluants rejetés par le lavage du linge. D’autres procédés de recyclage existent et sont développés en France et dans le monde. Celui de TreeWater présente notamment les avantages de ne produire que peu de résidus de traitement et de dégrader directement les polluants organiques, contrairement à d’autres technologies qui ne font que les enlever.

Des tests, des analyses et une enquête sociologique

Après une première expérimentation réussie dans une blanchisserie du Gard, la Blanchisserie Saint-Jean, ce système breveté poursuit son développement. Le but de ce projet est alors d’achever son industrialisation et de tester sa reproductibilité. Il sera ainsi mis en place dans deux autres blanchisseries : la Fundacio Mas Xirgu en Espagne et Klin SARL au Luxembourg. Le système de la Blanchisserie Saint-Jean sera, quant à lui, transformé en laboratoire in-situ pour préparer le procédé aux nouvelles pollutions émergentes, comme les micro et les nanoplastiques. TreeWater, issue du laboratoire DEEP de l’INSA Lyon, et le Catalan Institute for Water Research de Gérone vont alors réaliser des analyses pour étudier l’efficacité du procédé.

En parallèle de ces essais techniques, une enquête sociologique sera également menée auprès de blanchisseries et de leur clientèle pour évaluer leur perception de la réutilisation des eaux usées dans ce contexte. Cette enquête est alors conduite par Pop’Sciences, qui s’occupe également de la communication de ce projet, à l’interface entre sciences et société.

Le premier prototype sera mis en place à la fin de l’été 2022. Les deux autres prototypes seront installés au début de l’année 2023. Ils seront, ensuite, suivis et étudiés de très près. Les résultats de l’enquête sont, eux, prévus pour l’automne 2022. Un projet à suivre jusqu’en 2024 !

>> Pour suivre toute l’actualité du projet :

Site de Life RECYCLO

Vous souhaitez savoir comment fonctionne une machine à recycler l’eau : cliquez ici

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